Légumes

  • Chenilles de lépidoptères dans les cultures de choux

    Les chenilles de plusieurs espèces de papillons lépidoptères sont des agents de dégâts importants dans la culture du chou. Les dégâts causés par leur nourriture peuvent entraîner des pertes économiques importantes. Il s'agit principalement des chenilles de la teigne des crucifères (Plutella xylostella), de la piéride de la rave (Pieris rapae) et de la noctuelle du chou (Mamestra brassicae). Les dégâts causés par d'autres espèces sont plutôt limités. 

  • La mouche du chou (Delia radicum)

    La mouche du chou (Delia radicum) reste l'un des ravageurs les plus importants de la culture du chou. Ces dernières années, la pression de la première génération au printemps est en augmentation. Les observations indiquent que ce premier vol commence deux semaines à un mois plus tôt qu'il y a dix ans. La période pendant laquelle de nombreux œufs sont pondus semble également se prolonger. La première génération de larves est la plus nuisible pendant la levée et sur les jeunes choux plantés en avril et mai.
     

  • Le puceron cendré du chou (Brevicoryne brassicae)

    Le puceron cendré du chou (Brevicoryne brassicae) est un puceron inféodé aux plantes de la famille des crucifères. Il constitue donc un ravageur important de toutes les cultures de légumes de cette famille. La reproduction est vivipare au printemps et en été, ce qui leur permet de former rapidement de grandes populations.

  • La culture associée de laitue et de poireau avec ou sans filet, en vue de protéger la laitue contre les attaques de pucerons, n'est pas sans risque

    Les plantes appartenant à la famille des alliacées peuvent influencer le comportement des pucerons. Les recherches en laboratoire menées par Edysan, partenaire du projet, à l'Université de Picardie Jules Verne, l'ont démontré. Inagro et CRA-W ont entrepris des essais sur le terrain en vue d'une application pratique. Dans un essai, moins de pucerons se sont développés dans une culture associée de laitue et de poireaux par rapport à une monoculture de laitue. Malheureusement, la laitue ne s'est pas développée aussi bien dans cette culture associée en raison de la concurrence pour les nutriments et l'eau. La couverture des plants de laitue avec un filet anti-insectes à mailles fines a pu réduire l'infestation de pucerons, mais a finalement favorisé l'infestation à mesure que la pression augmentait. 

  • L'altise du choux (Phyllotreta sp)

    Les altises sont de petits coléoptères qui peuvent causer des dommages aux feuilles et aux fruits de diverses cultures. Ils ont des pattes postérieures fortement épaissies et musclées qui leur permettent de faire de grands sauts et ils peuvent également voler. Les espèces du genre Phyllotreta provoquent des dégâts sur les plantes de la famille des crucifères (choux, colza, navet...). En Flandre, trois espèces s'attaquent aux plants de choux: l’altise des crucifères  (Phyllotreta cruciferae), Phyllotreta undulata et l’altise du chou (Phyllotreta nemorum). Ces dernières années, la pression parasitaire des puces terrestres semble augmenter. 
     

  • La mouche de la carotte (Psila rosae) - Professionnels

    La mouche de la carotte est un diptère de la famille des Psilidae. Si elle est présente à proximité d’une parcelle de carotte, ses larves peuvent entraîner de sévères dégâts racinaires. A partir de 3% des carottes atteintes en grande culture, le coût du tri devient très conséquent pour le producteur et à partir de 15%, la parcelle est généralement abandonnée.

  • Puceron vert du pêcher (Myzus persicae)

    Le puceron vert du pêcher (Myzus persicae) est un ravageur important en agriculture et en horticulture. Dans les cultures sous abri, il constitue un problème particulier dans les champs de poivrons et de laitues. Il est présent partout dans le monde et ne cause pas seulement des dommages aux cultures en aspirant les nutriments (et en introduisant des toxines), mais il transporte également des virus et contamine ainsi les cultures. Le puceron vert du pêcher excrète les sucres excédentaires qu'il ingère sans les digérer. C'est ce qu'on appelle le miellat. Cette substance se dépose sur les feuilles et les fruits, les rendant collants. En outre, des champignons fumagineux (Cladosporium spp.) peuvent commencer à se développer sur le miellat, le faisant noircir et contaminant davantage les feuilles et les fruits.  Ensuite, cela peut entraîner une réduction de la photosynthèse et donc une baisse de la production et un vieillissement accéléré. Si les organes de croissance et les fruits immatures sont touchés, cela peut également entraîner des malformations. Le puceron vert du pêcher est le vecteur de virus le plus redouté. Cet agent pathogène peut donc influencer négativement la production des cultures horticoles de diverses manières.  

  • La culture associée comme solution aux pucerons de la laitue n'est pas encore prouvée

    La Santoline et l'Alysse sont des plantes qui montrent des effets sur les pucerons et leurs ennemis naturels lors de la floraison. Deux essais en plein champ ont vérifié leur potentiel comme techniques de lutte contre les pucerons dans une stratégie de culture associée dans la culture de la laitue. Les résultats n'ont pas donné de réponse claire mais montrent que l'intervention rapide des ennemis naturels reste la clé d'une solution zéro phyto.

  • Les cultures associées : opportunités et limites dans les cultures maraîchères

    Les cultures associées peuvent aider à contrôler certains ravageurs dans la production de légumes.