Nouvelles
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L'altise du choux (Phyllotreta sp)
- Le 06/12/2022
- Dans Connaissance des ravageurs
Les altises sont de petits coléoptères qui peuvent causer des dommages aux feuilles et aux fruits de diverses cultures. Ils ont des pattes postérieures fortement épaissies et musclées qui leur permettent de faire de grands sauts et ils peuvent également voler. Les espèces du genre Phyllotreta provoquent des dégâts sur les plantes de la famille des crucifères (choux, colza, navet...). En Flandre, trois espèces s'attaquent aux plants de choux: l’altise des crucifères (Phyllotreta cruciferae), Phyllotreta undulata et l’altise du chou (Phyllotreta nemorum). Ces dernières années, la pression parasitaire des puces terrestres semble augmenter.
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La cécidomyie des poirettes (Contarinia pyrivora)
- Le 05/12/2022
- Dans Fruits
La cécidomyie des poirettes, Contarinia pyrivora est un redoutable ravageur du poirier. De son statut de ravageur secondaire au début des années 1990 et jusque dans les années 2000, il a su au fil des années s'imposer comme une préoccupation majeure des producteurs de poires de la moitié nord de la France et de la Belgique. Des dégâts relativement négligeables il y a encore 10 ans, certaines parcelles subissent aujourd'hui des pertes allant jusque 70 à 80% de leur production sur variétés dites "sensibles". Quel que soit le mode de production, les solutions existantes (par aspersion sur adultes) pour lutter contre ce moucheron ont toutes démontré leur efficacité aléatoire, liée essentiellement à la difficulté d'atteindre leur cible.
Pour répondre à cette problématique, une étude a été mise en place à partir de 2019 par le CRA-W et FREDON Hauts-de-France, afin de tester l’efficacité de différentes techniques de lutte plus durables contre ce ravageur. Celle-ci s'est traduite, au cours d'une première phase par la synthèse des connaissances et des expériences sur le sujet, dans l'objectif d'élaborer des dispositifs "sans aspersions" prometteurs dans la lutte contre la cécidomyie.
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La mouche de la carotte (Psila rosae) - Professionnels
- Le 05/12/2022
- Dans Connaissance des ravageurs
La mouche de la carotte est un diptère de la famille des Psilidae. Si elle est présente à proximité d’une parcelle de carotte, ses larves peuvent entraîner de sévères dégâts racinaires. A partir de 3% des carottes atteintes en grande culture, le coût du tri devient très conséquent pour le producteur et à partir de 15%, la parcelle est généralement abandonnée.
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Le puceron vert (Aphis pomi)
- Le 01/12/2022
- Dans Connaissance des ravageurs
Le puceron vert du pommier, Aphis pomi, est un ravageur du pommier. Il peut également coloniser le poirier, l’aubépine, le néflier, le cognassier, le sorbier, le rosier et les spirées. Cette espèce est fréquente, mais elle ne provoque généralement pas de dégâts importants. Néanmoins, une forte infestation peut avoir des conséquences non négligeables.
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Hoplocampe du pommier (Hoplocampa testudinea) - Amateurs
- Le 01/12/2022
- Dans Connaissance des ravageurs
L’hoplocampe du pommier, Hoplocampa testudinea Klug est un ravageur significatif de notre bassin de production. Il tend à devenir un ravageur permanent surtout dans les vergers biologiques. Sur la zone transfrontalière, 8% d’arbres infestés et 4 % de dégâts sur fruits ont déjà été enregistrés (région Hautsde-France). L’identification de méthodes de lutte est donc devenue nécessaire pour gérer durablement ce ravageur, notamment dans les vergers conduits sans produits phytopharmaceutiques. Un travail bibliographique mené par le CRA-W et FREDON Hauts-de-France avec comme cible de recherche, les dispositifs « sans pulvérisation » prometteurs dans la lutte contre l’hoplocampe a débouché sur la mise en place, de deux études visant à tester l’efficacité de techniques alternatives en France et en Wallonie.
Les stratégies d’évitement sont parfois insuffisantes et les populations d’hoplocampe s’installent dans le verger. Pour limiter les dégâts, des moyens de lutte « sans aspersions » existent. -
Puceron vert du pêcher (Myzus persicae)
- Le 18/11/2022
- Dans Connaissance des ravageurs
Le puceron vert du pêcher (Myzus persicae) est un ravageur important en agriculture et en horticulture. Dans les cultures sous abri, il constitue un problème particulier dans les champs de poivrons et de laitues. Il est présent partout dans le monde et ne cause pas seulement des dommages aux cultures en aspirant les nutriments (et en introduisant des toxines), mais il transporte également des virus et contamine ainsi les cultures. Le puceron vert du pêcher excrète les sucres excédentaires qu'il ingère sans les digérer. C'est ce qu'on appelle le miellat. Cette substance se dépose sur les feuilles et les fruits, les rendant collants. En outre, des champignons fumagineux (Cladosporium spp.) peuvent commencer à se développer sur le miellat, le faisant noircir et contaminant davantage les feuilles et les fruits. Ensuite, cela peut entraîner une réduction de la photosynthèse et donc une baisse de la production et un vieillissement accéléré. Si les organes de croissance et les fruits immatures sont touchés, cela peut également entraîner des malformations. Le puceron vert du pêcher est le vecteur de virus le plus redouté. Cet agent pathogène peut donc influencer négativement la production des cultures horticoles de diverses manières.
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La culture associée comme solution aux pucerons de la laitue n'est pas encore prouvée
- Le 08/11/2022
- Dans Légumes
La Santoline et l'Alysse sont des plantes qui montrent des effets sur les pucerons et leurs ennemis naturels lors de la floraison. Deux essais en plein champ ont vérifié leur potentiel comme techniques de lutte contre les pucerons dans une stratégie de culture associée dans la culture de la laitue. Les résultats n'ont pas donné de réponse claire mais montrent que l'intervention rapide des ennemis naturels reste la clé d'une solution zéro phyto.
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Le projet Zéro-Phyto à HortiFolies
- Le 31/10/2022
- Dans Nouvelles
Le projet Zéro-Phyto était bien présent au salon HortiFolies. Entre le symposium de clôture, les démonstrations et les rencontres enrichissantes avec les professionnels et le grand public, le programme était chargé et le bilan très positif.